La situation géostratégique très sensible contraint les autorités publiques mauritaniennes civiles et militaires à prendre au sérieux les données et les indices relatifs à la sécurité et aux menaces terroristes. En effet après le démantèlement de la première cellule djihadiste en Mauritanie (en avril 2005), le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) a riposté par une attaque contre une caserne de l’armée mauritanienne à Lemgheity, le 4 juin 2005, dans le nord du pays, non loin des frontières algérienne et malienne. Entre 2007 et 2011, la Mauritanie a connu neuf attaques terroristes. Depuis décembre 2011 jusqu’à aujourd’hui (2021) la Mauritanie n’a connu aucune attaque terroriste, d’où l’efficacité dans sa gestion en matière de lutte contre le terrorisme. Cette efficacité peut être expliquée grâce à deux facteurs : en premier lieu, la Mauritanie a adopté une approche multidimensionnelle, combinant des mesures préventives et répressives, qui prend en compte les facteurs qui alimentent directement ou indirectement le terrorisme. En second lieu le pays a prôné le principe de concorde civile, qui a encouragé des milliers d’islamistes à renoncer au terrorisme et à réintégrer la société. Le contrôle des lieux
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