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L’office des forages ruraux du Sénégal : gouvernance et états des lieux

L’eau qui permet de vivre au sein du ménage et l’eau garantissant les moyens de subsistance par le biais de la production sont deux des conditions nécessaires au développement humain. En effet au Sénégal l’approvisionnement en eau potable occupe une place importante dans l’action de l’Etat. La gouvernance de l’eau au Sénégal est partagée entre plusieurs acteurs qui évoluent aux niveaux national, régional et local. Ces acteurs relèvent de l’État (ministères, directions centrales et déconcentrées, projets et programmes), de partenaires au développement, de collectivités locales, de la société civile, et du secteur privé. Divers cadres de concertation nationaux et régionaux tentent de favoriser la synergie des actions entre eux. Le Sénégal a connu plusieurs réformes dans le domaine de l’hydraulique notamment dans les zones urbaines et dans les zones rurales.

Durant la décennie internationale de l’eau potable et de l’assainissement (DIEPA) des années 80, le Gouvernement du Sénégal a investi dans les forages ruraux motorisés et créé, au sein du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement (MHA), la direction de l’exploitation et de la maintenance (DEM) pour leur gestion intégrale. Le Gouvernement a également intégré progressivement les comités de gestion communautaires dans la gestion quotidienne des systèmes d’eau en milieu rural.

En 2014 un nouvel établissement public, l’Office des forages ruraux (OFOR), a été créé  pour contrôler, gérer, réhabiliter et déléguer l’exploitation du patrimoine d’hydraulique rurale à travers le pays pour le compte de l’État. L’Office des Forages ruraux (OFOR) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) régi par les dispositions de la loi n° 90-07 du 26 juin 1990 relative à

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